Le mal de cou (ou cervicalgie) est l’une des affections les plus courantes parmi les troubles musculosquelettiques liés au travail. Environ un quart des personnes travaillant dans un bureau en souffrent. Elle se caractérise par des douleurs au niveau des cervicales, qui surviennent pendant la journée et peuvent perturber le sommeil. Si elle n’est pas traitée, la douleur peut s’étendre aux épaules, aux coudes, aux poignets et provoquer des maux de tête.

La principale cause du mal de cou dans le cadre professionnel est une mauvaise posture, en particulier lorsqu’elle est maintenue pendant de longues périodes.

Les troubles musculosquelettiques au travail sont souvent dus à une inactivité prolongée et une posture non ergonomique. Il faut donc faire attention à certains paramètres pour un confort optimal : la hauteur et la distance de l’écran, la hauteur du bureau, la taille de l’écran et son éclairage, les mouvements répétitifs, la respiration, le niveau de stress et la posture assise. Ces facteurs peuvent entraîner des tensions musculaires et des problèmes dans les cervicales. Cela crée un cercle vicieux qui rend les douleurs bien plus fréquentes.

Changez vos habitudes !

Pour améliorer votre posture au travail, vous pouvez adopter quelques gestes. Bougez régulièrement pour soulager la tension musculaire et ajustez la position de votre écran et la hauteur de votre bureau. Optez pour un éclairage ergonomique et prenez des pauses pour limiter votre temps d’écran.

Essayez d’utiliser un siège dynamique comme un Swiss ball ou un bureau amovible pour une posture plus flexible. En suivant ces conseils, vous pouvez améliorer votre posture au travail afin de réduire le mal de cou et les tensions musculaires.

Les bienfaits de l’ostéopathie

Une séance d’ostéopathie peut aider à soulager les douleurs au cou. Les problèmes de posture entraînent des contractures musculaires, des perturbations du tonus musculaire et des blocages articulaires qui peuvent entraver la guérison. L’ostéopathie, par des manipulations douces, permet de restaurer la mobilité articulaire, réduisant ainsi les tensions musculaires et les douleurs.

Un traitement initial peut nécessiter une ou deux séances, suivies d’un suivi régulier (1 à 2 fois par an) pour prévenir de nouvelles douleurs et éviter les récidives.